Groupe de parole

Le groupe de parole  de Guéret, un espace convivial de parole et d’écoute.

Au rythme d’une fois par mois, les rencontres du groupe de parole permettent d’évoquer nos propres expériences de vie, en parlant autant que possible à la première personne.

Groupe de parole à Guéret (Creuse)

Le groupe de parole  est un espace de parole et d’écoute, un lieu de rencontres et d’échanges, un temps de partages d’expériences, de questionnements, de ressentis et de réflexions, pour soi et avec les autres.

L’expression libre se fait dans le respect mutuel, sans jugement et dans la confidentialité.

L’animateur est le garant du cadre et du contenu.

Le but

Le groupe de parole essaie d’offrir la possibilité de prendre du recul sur ce qui se joue dans nos vies à notre insu, de poser une parole sur un sujet, parfois de souffrance, d’être touché et soutenu par la parole des autres qui peuvent vivre des choses similaires.

A la différence du café philo, il n’y a pas de confrontation de points de vue.

Il ne s’agit pas non plus d’un groupe de rencontre thérapeutique ou les participants sont plus impliqués et en attente de résultats curatifs.

 

Facilitateur

Daniel Plassat

J’ai le plaisir de vous accueillir dans cet espace d’expression.

  • Formé à l’écoute en relation d’aide à l’Ecole Française de Psychosynthèse, à Paris.
  • Co-animateur de groupe de psychothérapie avec le Dr Bernadette ZUERBACH-FAGES ( à Poitiers, Antran, Usson du Poitou… ).

Dans le respect de la charte éthique de la Psychosynthèse.

Groupe de parole à Guéret, l’Approche Centrée sur la Personne (ACP)

Écoute et attitude, la méthode

Ces rencontres de groupe de parole  proposent de développer, dans le respect des possibilités de chacun, l’écoute et l’attitude préconisées par le psychologue humaniste Carl Rogers, l’Approche Centrée sur la Personne (ACP)

L’Approche Centrée sur la Personne (ACP)

(Texte de Carl Rogers – Traduction Olga Kauffmann)

Une façon d’être qui fait confiance en la tendance directionnelle constructive de l’être humain vers un développement plus complexe et plus complet.

Qu’est-ce que je veux dire par une approche centrée sur le client ou une approche centrée sur la personne ?

Pour moi, cela exprime le thème fondamental de toute ma vie professionnelle, car ce thème s’est clarifié à travers l’expérience, l’interaction avec les autres et la recherche.
Ce thème a été exploité, et trouvé efficace, dans de nombreux domaines différents jusqu’à ce que la vaste étiquette d’Approche Centrée sur la Personne eût paru la plus descriptive.
L’hypothèse centrale de cette approche peut se résumer ainsi :

« Chaque individu a en lui des capacités considérables de se comprendre, de changer l’idée qu’il a de lui-même, ses attitudes et sa manière de se conduire ; il peut puiser dans ces ressources, pourvu que lui soit assuré un climat d’attitudes psychologiques « facilitatrices » que l’on peut déterminer. »

Trois conditions constituent ce climat favorisant le développement, qu’il s’agisse d’une relation entre le thérapeute et son client, le parent et l’enfant, le leader et le groupe, le professeur et l’élève ou le directeur et son équipe. Les conditions s’appliquent, en fait, à toute situation dans laquelle l’objectif est le développement de la personne. (…)

1 – La congruence

Le premier élément porte sur l’authenticité ou congruence. Plus le thérapeute est lui-même, ou elle-même, dans la relation, n’affichant pas de façade professionnelle ou d’image personnelle, plus grande est la probabilité que le client changera et se développera d’une manière constructive. Cela veut dire que le thérapeute est ouvertement les sentiments et les attitudes qui coulent en lui, sur le moment. Il y a un état d’unification, ou congruence, entre l’expérience émotionnelle en cours au niveau des tripes, la conscience de cette expérience et ce qui est exprimé au client.

2 – La considération positive inconditionnelle

La seconde attitude importante pour créer un climat favorisant le changement est l’acceptation ou l’attention, ou la considération : le regard positif inconditionnel. Cela veut dire que lorsque le thérapeute fait l’expérience d’une attitude positive, exempte de jugement, acceptante envers ce que le client est sur le moment, quoi que ce soit, alors le mouvement thérapeutique, ou changement, est plus probable.

Cela demande la volonté du thérapeute de laisser le client être le sentiment qu’il est en train de vivre, quel qu’il soit : confusion, ressentiment, peur, colère, courage, amour ou orgueil.
C’est une attention non possessive.

Lorsque le thérapeute accepte le client d’une manière totale plutôt que conditionnelle, un mouvement en avant est probable.

3 – L’empathie

Le troisième aspect facilitateur de la relation est la compréhension empathique.
Cela veut dire que le thérapeute sent exactement les sentiments et significations personnelles que le client est en train d’expérimenter et qu’il communique cette compréhension acceptante au client. Quand le fonctionnement est à son meilleur niveau, le thérapeute se trouve tellement immergé dans le monde privé de l’autre, qu’il ou qu’elle peut non seulement clarifier les significations dont le client est conscient mais même ceux se trouvant juste au dessous du niveau de conscience. Ce type d’écoute, très spéciale, active, est l’une des forces les plus puissantes que je connaisse pour favoriser le changement.

L’évidence

Il y a une accumulation de preuves, progressivement produites par la recherche, qui, en général, soutiennent l’idée que lorsque ces conditions facilitatrices sont présentes, des changements dans la personnalité et le comportement interviennent vraiment.
Cette recherche a été poursuivie dans ce pays, et dans d’autres, de 1949 à ce jour.
Des études ont été faites sur les changements d’attitude et de comportement dans le domaine de la psychothérapie, dans l’éducation, sur l’aptitude à l’apprentissage, et sur le comportement des schizophrènes. En général, ces études sont une confirmation.

La confiance

La pratique, la théorie et la recherche précisent clairement que l’Approche Centrée sur la Personne repose sur une confiance de base en la personne. C’est peut-être son point de différence le plus aigu avec la plupart des institutions dans notre culture.
Dans l’éducation, le gouvernement, les affaires, une bonne partie de la vie de famille, de la psychothérapie, tout est pratiquement basé sur une méfiance en la personne.
L’individu est vécu comme incapable de choisir des buts qui lui conviennent, aussi doit-on les lui fixer. Et on doit le guider vers ces buts, car autrement il pourrait s’écarter du chemin choisi.
Les enseignants, les parents, les superviseurs développent des procédures pour s’assurer que l’individu progresse vers le but choisi ; examens, contrôles, interrogations sont quelques unes des méthodes utilisées. La personne est vécue comme un être foncièrement pêcheur, destructeur, paresseux ou les trois à la fois. Et cette personne doit constamment être surveillée.

Mais l’Approche Centrée sur la Personne repose sur la tendance à l’actualisation, présente dans chaque organisme vivant : la tendance à l’éclosion, au développement, à la réalisation de tout son potentiel. Cette façon d’être fait confiance en la tendance directionnelle constructive de l’être humain vers un développement plus complexe et plus complet.
Notre but est de libérer cette tendance directionnelle.

Carl Rogers, l’Approche Centrée sur la Personne (ACP)Carl Rogers (1902 – 1987) a été l’un des psychologues américains parmi les plus influents.

Il a développé son approche de la psychothérapie à partir des années 1940.

Outre les développements théoriques et pratiques de la psychothérapie, il a eu le souci constant de valider scientifiquement ses concepts et résultats.

Carl Rogers a été le premier psychothérapeute universitaire à utiliser les enregistrements de sessions de psychothérapie à des fins de recherche scientifique. Le paradigme de sa théorie a évolué et s’est défini sous le vocable de psychothérapie non-directive, de psychothérapie centrée sur le client, d’approche centrée sur la personne.

Après avoir consacré plus de trente cinq ans à la psychothérapie individuelle, Carl Rogers s’est intéressé aux relations humaines dans les groupes. Enfin, il a porté son attention sur l’éducation et la politique.

Peu avant sa mort, à la suite de ses interventions en faveur du processus de paix notamment au Costa Rica et en Afrique du Sud, Carl Rogers avait été nominé pour un Prix Nobel de la Paix.

Sa pensée et son action continuent aujourd’hui à être une source d’inspiration pour de nombreuses personnes et associations de par le monde.

Renseignements et inscriptions aux ateliers :

Daniel Plassat 06 08 75 37 58

Dates et horaires du groupe de parole